Chaque année, des milliers de familles abordent la rentrée scolaire la boule au ventre, angoissées à l’idée de ne pas trouver de lieu d’accueil permettant à leur enfant de suivre une scolarité adaptée à son handicap. Si des solutions existent, la réalité est que tout le monde ne peut pas en bénéficier. Les principaux obstacles sont le manque de structures, le manque de formation du personnel à l’accompagnement des enfants en situation de handicap et le délai d’attente pour que le dossier soit validé par la MDPH.
Pas assez inclusif, manque de places et de moyens d’accompagnement, coût du matériel adapté pour enfants handicapés, lourdeurs administratives… Les raisons de pester en pointant les lacunes de notre système éducatif en matière de scolarisation des enfants en situation de handicap ne manquent pas. Néanmoins, à La Cagnotte des Proches, on est plutôt du style à regarder le verre à moitié plein. Alors oui, l’Education nationale pourrait faire plus et mieux, mais des dispositifs existent tout de même, qui méritent d’être connus pour permettre aux enfants d’apprendre et grandir le plus sereinement possible.
Un droit à la scolarisation
Avant d’entrer dans le détail, petit rappel : tout enfant a droit à être scolarisé. C’est la loi qui le dit : l’Etat doit garantir l’éducation de tous les enfants, sans distinction. Mais comme souvent en droit, il y a petite une subtilité : ce droit à l’éducation par la scolarisation ne doit pas être entendu comme un droit absolu pour les enfants en situation de handicap à être accueillis dans l’école du quartier ou n’importe quel établissement de leur choix.
Non, ce droit doit leur être garanti dans la limite du cadre prescrit par le projet personnalisé de scolarisation et dans le respect de la décision de la CDAPH, la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, chargée d’orienter l’enfant vers le lieu d’accueil le plus adapté à son besoin. La raison en est toute simple : il s’agit de prévenir au maximum tout risque de souffrance ou d’échec accru pour des enfants déjà fragiles, qui atterriraient au mauvais endroit faute d’accompagnement.
Un droit à la scolarisation
Avant d’entrer dans le détail, petit rappel : tout enfant a droit à être scolarisé. C’est la loi qui le dit : l’Etat doit garantir l’éducation de tous les enfants, sans distinction. Mais comme souvent en droit, il y a petite une subtilité : ce droit à l’éducation par la scolarisation ne doit pas être entendu comme un droit absolu pour les enfants en situation de handicap à être accueillis dans l’école du quartier ou n’importe quel établissement de leur choix.
Non, ce droit doit leur être garanti dans la limite du cadre prescrit par le projet personnalisé de scolarisation et dans le respect de la décision de la CDAPH, la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, chargée d’orienter l’enfant vers le lieu d’accueil le plus adapté à son besoin. La raison en est toute simple : il s’agit de prévenir au maximum tout risque de souffrance ou d’échec accru pour des enfants déjà fragiles, qui atterriraient au mauvais endroit faute d’accompagnement.
Le projet personnalisé de scolarisation, quésaco ?
Quant au projet personnalisé de scolarisation – le PPS, pour les initiés –, il s’agit d’un parcours proposé depuis 2005 à tout enfant, adolescent ou adulte en situation de handicap, afin de favoriser et adapter, chaque fois que possible, sa formation en milieu scolaire ordinaire. « Milieu ordinaire » ? Comprenez l’école du secteur scolaire dont vous dépendez, généralement la plus proche de chez vous.
Attention cependant : c’est vous, parents, qui avez l’initiative du PPS. Si vous souhaitez un scolarité aménagée pour votre enfant, vous devez en faire la demande par écrit en adressant un certificat médical au directeur de la MDPH : la Maison Départementale des Personnes Handicapées, dont la mission est d’évaluer les besoins de votre enfant et d’élaborer son PPS. (Oui, vous l’aurez compris, dans le secteur du handicap comme souvent par ailleurs en France, on raffole des acronymes…)
Le projet personnalisé de scolarisation, quésaco ?
Quant au projet personnalisé de scolarisation – le PPS, pour les initiés –, il s’agit d’un parcours proposé depuis 2005 à tout enfant, adolescent ou adulte en situation de handicap, afin de favoriser et adapter, chaque fois que possible, sa formation en milieu scolaire ordinaire. « Milieu ordinaire » ? Comprenez l’école du secteur scolaire dont vous dépendez, généralement la plus proche de chez vous.
Attention cependant : c’est vous, parents, qui avez l’initiative du PPS. Si vous souhaitez un scolarité aménagée pour votre enfant, vous devez en faire la demande par écrit en adressant un certificat médical au directeur de la MDPH : la Maison Départementale des Personnes Handicapées, dont la mission est d’évaluer les besoins de votre enfant et d’élaborer son PPS. (Oui, vous l’aurez compris, dans le secteur du handicap comme souvent par ailleurs en France, on raffole des acronymes…)
Inclusion individuelle
A ce stade, trois principales options se présentent à vous et votre enfant. L’inclusion individuelle, tout d’abord. Soit la scolarisation de l’enfant dans une classe ordinaire, qui adapte son fonctionnement et ses pratiques pédagogiques à la diversité des élèves accueillis.
Dès lors, selon la nature de son handicap, votre enfant pourra être scolarisé sans aucune aide humaine ou matérielle spécifique ou bien, au contraire, avec des aménagements que sa situation particulière exige. C’est là que peuvent intervenir les agents chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap, les fameux AESH. Leur mission ?
Favoriser l’autonomie de l’élève, de façon individualisée ou mutualisée, notamment dans l’accès aux activités d’apprentissage (éducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles). Alors, si vous désirez recourir à ce type d’aide, là encore, faites-en la demande au directeur de la MDPH, dont la commission exécutive – la CDAPH, vous suivez ? – a compétence pour décider de l’affectation d’un AESH dans le cadre du PPS.
Inclusion individuelle
A ce stade, trois principales options se présentent à vous et votre enfant. L’inclusion individuelle, tout d’abord. Soit la scolarisation de l’enfant dans une classe ordinaire, qui adapte son fonctionnement et ses pratiques pédagogiques à la diversité des élèves accueillis. Dès lors, selon la nature de son handicap, votre enfant pourra être scolarisé sans aucune aide humaine ou matérielle spécifique ou bien, au contraire, avec des aménagements que sa situation particulière exige. C’est là que peuvent intervenir les agents chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap, les fameux AESH. Leur mission ?
Favoriser l’autonomie de l’élève, de façon individualisée ou mutualisée, notamment dans l’accès aux activités d’apprentissage (éducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles). Alors, si vous désirez recourir à ce type d’aide, là encore, faites-en la demande au directeur de la MDPH, dont la commission exécutive – la CDAPH, vous suivez ? – a compétence pour décider de l’affectation d’un AESH dans le cadre du PPS.
Intégration collective
Deuxième possibilité : l’intégration collective, c’est-à-dire la scolarisation dans une classe spécialisée, implantée dans une école ou un établissement scolaire ordinaire. Grosso modo, il s’agit des classes ULIS (Unités Localisées d’Inclusion Scolaire), qui permettent la scolarisation, en premier et second degré, de petits groupes d’élèves présentant des troubles compatibles. Qui sont les enfants concernés ?
Ceux nécessitant un enseignement adapté dans le cadre de regroupements spécifiques, au sein d’une classé dédiée et sous la responsabilité d’un enseignant coordonnateur. Ils n’en demeurent pas moins des élèves à part entière de l’établissement concerné, bénéficiant de temps d’inclusion dans les classes ordinaires et participant pleinement à la vie collective et aux temps forts de leur école ou de leur collège.
Lire aussi : Comment bien choisir son fauteuil roulant ?
Intégration collective
Deuxième possibilité : l’intégration collective, c’est-à-dire la scolarisation dans une classe spécialisée, implantée dans une école ou un établissement scolaire ordinaire. Grosso modo, il s’agit des classes ULIS (Unités Localisées d’Inclusion Scolaire), qui permettent la scolarisation, en premier et second degré, de petits groupes d’élèves présentant des troubles compatibles. Qui sont les enfants concernés ? Ceux nécessitant un enseignement adapté dans le cadre de regroupements spécifiques, au sein d’une classé dédiée et sous la responsabilité d’un enseignant coordonnateur. Ils n’en demeurent pas moins des élèves à part entière de l’établissement concerné, bénéficiant de temps d’inclusion dans les classes ordinaires et participant pleinement à la vie collective et aux temps forts de leur école ou de leur collège.
Lire aussi : Comment bien choisir son fauteuil roulant ?
Accueil en établissement spécialisé
Enfin, troisième possibilité : l’accueil en établissement spécialisé. Autrement dit, l’orientation vers un établissement ou service médico-social permettant d’offrir à votre enfant une prise en charge à la fois scolaire, éducative et thérapeutique adaptée à son handicap. L’Institut médico-éducatif (IME) pour les jeunes porteurs d’un handicap mental est le plus connu de ces établissements. Mais il y a aussi les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) qui reçoivent des jeunes souffrant de troubles du comportement, les Instituts d’éducation motrice (IEM) pour le handicap moteur, etc.
Quel que soit le lieu, l’enfant ou l’adolescent intègrera dans tous les cas une unité d’enseignement composée d’enseignants spécialisés qui, selon les besoins, peut aussi être localisée au sein de l’établissement scolaire plutôt qu’au sein de l’établissement médico-social.
Des alternatives
Et si jamais vous souhaitiez vous charger vous-mêmes de la scolarisation de votre enfant à domicile, c’est possible ! C’est même un droit. Ainsi le CNED propose-t-il un dispositif particulier prévoyant l’intervention possible d’un enseignant répétiteur rémunéré au domicile de l’élève en situation de handicap, âgé de 6 à 16 ans, dans le cadre de son projet personnalisé de scolarisation.
Cependant, quelle que soit l’option choisie, nous le savons : accompagner l’éducation et la croissance d’un enfant touché par le handicap demeure un défi de chaque jour pour des parents admirables de persévérance, ne ménageant pas leur énergie, leur temps ni leur argent. Car oui, toutes ces solutions, même aidées par l’Etat, impliquent de nombreuses dépenses annexes à la charge exclusive des familles concernées.
C’est pour elles, notamment, que nous avons créé La Cagnotte des Proches, afin de leur permettre de financer tantôt un équipement adapté, tantôt l’accès à une activité de loisir ou un service particulier, tantôt encore une solution d’accueil ou d’hébergement.
Grâce à notre plateforme en ligne, quel que soit votre besoin, la générosité est à portée de clic et la solidarité se démultiplie. Objectif : vous aider à franchir un obstacle financier en lien avec le handicap ou la maladie d’un proche, afin que vous n’ayez plus à vous soucier que de l’essentiel. Si jamais vous désirez en parler, nous sommes là, à vos côtés.
Lire aussi : Comprendre les Handicaps invisibles et Quelles aides pour le Handicap en France ?
Des alternatives
Et si jamais vous souhaitiez vous charger vous-mêmes de la scolarisation de votre enfant à domicile, c’est possible ! C’est même un droit. Ainsi le CNED propose-t-il un dispositif particulier prévoyant l’intervention possible d’un enseignant répétiteur rémunéré au domicile de l’élève en situation de handicap, âgé de 6 à 16 ans, dans le cadre de son projet personnalisé de scolarisation.
Cependant, quelle que soit l’option choisie, nous le savons : accompagner l’éducation et la croissance d’un enfant touché par le handicap demeure un défi de chaque jour pour des parents admirables de persévérance, ne ménageant pas leur énergie, leur temps ni leur argent. Car oui, toutes ces solutions, même aidées par l’Etat, impliquent de nombreuses dépenses annexes à la charge exclusive des familles concernées.
C’est pour elles, notamment, que nous avons créé La Cagnotte des Proches, afin de leur permettre de financer tantôt un équipement adapté, tantôt l’accès à une activité de loisir ou un service particulier, tantôt encore une solution d’accueil ou d’hébergement. Grâce à notre plateforme en ligne, quel que soit votre besoin, la générosité est à portée de clic et la solidarité se démultiplie. Objectif : vous aider à franchir un obstacle financier en lien avec le handicap ou la maladie d’un proche, afin que vous n’ayez plus à vous soucier que de l’essentiel. Si jamais vous désirez en parler, nous sommes là, à vos côtés.
Lire aussi : Comprendre les Handicaps invisibles et Quelles aides pour le Handicap en France ?