La crémation, souvent appelée incinération, est un rite funéraire de plus en plus choisi par les français et par les familles que nous accompagnons. Longtemps considérée comme secondaire, cette pratique funéraire progresse et devrait représenter 50% des obsèques en France d’ici 2030 selon les estimations de l’AFIF (Association Française d’Information Funéraire). Face à cette tendance, nous avons cherché à mieux comprendre et tenter d’expliquer cet intérêt pour la crémation plutôt que pour l’inhumation ?
Inhumation ou crémation : de quoi parle-t-on ?
Commençons déjà par définir les deux notions. L’inhumation consiste à déposer le cercueil d’un défunt au cimetière en pleine terre, dans un caveau. La crémation, elle, consiste à réduire en cendres le corps du défunt et son cercueil dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans des urnes funéraires choisies au préalable par les proches.
Ces deux modes de sépulture sont encadrées par la loi. L’inhumation nécessite une autorisation administrative de la part de la collectivité territoriale du cimetière en question. De son côté, l’organisation d’une crémation requiert une demande écrite par le défunt de son vivant ou de la personne chargée des funérailles, ainsi qu’un certificat médical de décès attestant de l’absence de problème médico-légal et de prothèse à pile (comme un pacemaker).
Par ailleurs, si l’inhumation et la crémation sont les seuls procédés funéraires autorisés en France, d’autres pratiques se développent à l’étranger, comme la promession (réduction du corps en fines particules) ou l’aquamation (crémation par l’eau).
Inhumation ou crémation : de quoi parle-t-on ?
Commençons déjà par définir les deux notions. L’inhumation consiste à déposer le cercueil d’un défunt au cimetière en pleine terre, dans un caveau. La crémation, elle, consiste à réduire en cendres le corps du défunt et son cercueil dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans des urnes funéraires choisies au préalable par les proches.
Ces deux modes de sépulture sont encadrées par la loi. L’inhumation nécessite une autorisation administrative de la part de la collectivité territoriale du cimetière en question. De son côté, l’organisation d’une crémation requiert une demande écrite par le défunt de son vivant ou de la personne chargée des funérailles, ainsi qu’un certificat médical de décès attestant de l’absence de problème médico-légal et de prothèse à pile (comme un pacemaker).
Par ailleurs, si l’inhumation et la crémation sont les seuls procédés funéraires autorisés en France, d’autres pratiques se développent à l’étranger, comme la promession (réduction du corps en fines particules) ou l’aquamation (crémation par l’eau).
La crémation : un choix de plus en plus fréquent lors des obsèques
Le choix entre l’inhumation ou la crémation relève de chacun. Il doit être fait en fonction de ses convictions personnelles. Force est de constater que la crémation connaît un véritable essor ces dernières années, et ce, pour de multiples raisons.
Une option moins coûteuse
Dans un contexte de réduction du pouvoir d’achat, la crémation apparaît souvent comme une solution moins onéreuse (par rapport à l’inhumation) aux yeux des familles. L’écart de prix s’explique, entre autres, par le choix du cercueil. Les modèles prévus pour la crémation sont plus simples, généralement fabriqués en matériaux biodégradables comme le peuplier ou le carton, et donc moins coûteux..
Un choix plus écologique
L’engouement pour la crémation s’explique aussi par la volonté de simplifier les obsèques et de prendre soin de notre planète. De plus en plus de personnes intègrent le facteur environnemental dans leur réflexion sur la mort et la crémation apparaît comme un moyen de diminuer l’empreinte carbone de ses obsèques (par rapport à l’inhumation).
Il faut souligner néanmoins que la crémation n’est pas une solution 100% naturelle dans la mesure où les crématoriums rejettent des émissions de gaz dans l’air. Toutefois, la pollution émise reste inférieure à celle d’une inhumation. D’après une étude menée par la Fondation Services Funéraires de la ville de Paris en 2017, une inhumation correspondrait à 3,6 crémations.
Une question de sobriété
Un autre argument qui revient régulièrement est le souhait des défunts de partir de la manière la plus simple possible et de réduire au maximum les démarches entourant les obsèques. En comparaison avec une inhumation, la crémation implique moins de contraintes administratives et d’entretien d’une tombe. Pour des familles éloignées géographiquement, le choix de la crémation peut faire sens.
Enfin, il faut le souligner, la crémation est aussi un moyen d’adresser la problématique de la saturation des cimetières. Les cendres funéraires sont disposées dans une urne cinéraire, puis dans des espaces collectifs, comme les columbariums, ce qui assure un gain de place non négligeable. A noter qu’il est également possible de disperser les cendres dans des jardins du souvenir.
Un recul des religions
Enfin, la décision d’être inhumé plutôt que crématisé est en grande partie guidée par des motifs religieux ou culturels.
En France, l’inhumation a longtemps été privilégiée par l’Église catholique et elle est la seule option acceptée dans les religions musulmane et juive. En 1963, lors de Vatican II, les catholiques se sont positionnés en déclarant que la crémation n’était pas « contraire en soi à la religion chrétienne ».
De fait, le recul de la pratique religieuse dans notre pays a sans aucun doute favorisé le changement des pratiques en matière d’obsèques. Aujourd’hui, davantage de personnes disent se considérer comme agnostiques ou athées, un phénomène qui peut expliquer le développement grandissant des crémations.
La crémation : un choix de plus en plus fréquent lors des obsèques
Le choix entre l’inhumation ou la crémation relève de chacun. Il doit être fait en fonction de ses convictions personnelles. Force est de constater que la crémation connaît un véritable essor ces dernières années, et ce, pour de multiples raisons.
Une option moins coûteuse
Dans un contexte de réduction du pouvoir d’achat, la crémation apparaît souvent comme une solution moins onéreuse (par rapport à l’inhumation) aux yeux des familles. L’écart de prix s’explique, entre autres, par le choix du cercueil. Les modèles prévus pour la crémation sont plus simples, généralement fabriqués en matériaux biodégradables comme le peuplier ou le carton, et donc moins coûteux..
Un choix plus écologique
L’engouement pour la crémation s’explique aussi par la volonté de simplifier les obsèques et de prendre soin de notre planète. De plus en plus de personnes intègrent le facteur environnemental dans leur réflexion sur la mort et la crémation apparaît comme un moyen de diminuer l’empreinte carbone de ses obsèques (par rapport à l’inhumation).
Il faut souligner néanmoins que la crémation n’est pas une solution 100% naturelle dans la mesure où les crématoriums rejettent des émissions de gaz dans l’air. Toutefois, la pollution émise reste inférieure à celle d’une inhumation. D’après une étude menée par la Fondation Services Funéraires de la ville de Paris en 2017, une inhumation correspondrait à 3,6 crémations.
Une question de sobriété
Un autre argument qui revient régulièrement est le souhait des défunts de partir de la manière la plus simple possible et de réduire au maximum les démarches entourant les obsèques. En comparaison avec une inhumation, la crémation implique moins de contraintes administratives et d’entretien d’une tombe. Pour des familles éloignées géographiquement, le choix de la crémation peut faire sens.
Enfin, il faut le souligner, la crémation est aussi un moyen d’adresser la problématique de la saturation des cimetières. Les cendres funéraires sont disposées dans une urne cinéraire, puis dans des espaces collectifs, comme les columbariums, ce qui assure un gain de place non négligeable. A noter qu’il est également possible de disperser les cendres dans des jardins du souvenir.
Un recul des religions
Enfin, la décision d’être inhumé plutôt que crématisé est en grande partie guidée par des motifs religieux ou culturels.
En France, l’inhumation a longtemps été privilégiée par l’Église catholique et elle est la seule option acceptée dans les religions musulmane et juive. En 1963, lors de Vatican II, les catholiques se sont positionnés en déclarant que la crémation n’était pas « contraire en soi à la religion chrétienne ».
De fait, le recul de la pratique religieuse dans notre pays a sans aucun doute favorisé le changement des pratiques en matière d’obsèques. Aujourd’hui, davantage de personnes disent se considérer comme agnostiques ou athées, un phénomène qui peut expliquer le développement grandissant des crémations.
Inhumation ou crémation : combien ça coûte ?
Revenons sur l’argument du coût. Comme expliqué précédemment, s’il faut choisir entre inhumation ou crémation, la seconde option est la plus accessible financièrement. Néanmoins, elle implique tout de même plusieurs dépenses (mise en bière, frais de crématorium, demande administrative, prix du cercueil, des accessoires, cérémonie d’incinération, commission des pompes funèbres, monument cinéraire…). En moyenne, il faut compter 3 800€ selon la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM), contre 4 300€ pour une inhumation.
Outre les aides « classiques » permettant de financer les frais d’obsèques (capital-décès de la Sécurité sociale, aide de la caisse de retraite…), l’ouverture d’une cagnotte en ligne solidaire peut aider les familles à financer des obsèques.
En effet, l’entourage familial peut créer une cagnotte obsèques afin de rendre dignement hommage au défunt par le biais d’une belle cérémonie. Ce type d’initiative bienveillante et solidaire n’est pas sans rappeler les corbeilles qui circulaient jadis en sortie de messes d’obsèques pour récolter des dons auprès de la communauté locale.
> Lire aussi : 6 idées de textes pour rendre hommage à une personne décédée
Inhumation ou crémation : combien ça coûte ?
Revenons sur l’argument du coût. Comme expliqué précédemment, s’il faut choisir entre inhumation ou crémation, la seconde option est la plus accessible financièrement. Néanmoins, elle implique tout de même plusieurs dépenses (mise en bière, frais de crématorium, demande administrative, prix du cercueil, des accessoires, cérémonie d’incinération, commission des pompes funèbres, monument cinéraire…). En moyenne, il faut compter 3 800€ selon la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM), contre 4 300€ pour une inhumation.
Outre les aides « classiques » permettant de financer les frais d’obsèques (capital-décès de la Sécurité sociale, aide de la caisse de retraite…), l’ouverture d’une cagnotte en ligne solidaire peut aider les familles à financer des obsèques.
En effet, l’entourage familial peut créer une cagnotte obsèques afin de rendre dignement hommage au défunt par le biais d’une belle cérémonie. Ce type d’initiative bienveillante et solidaire n’est pas sans rappeler les corbeilles qui circulaient jadis en sortie de messes d’obsèques pour récolter des dons auprès de la communauté locale.
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